Notre projet : petite enfance, éducation

Petite enfance, éducation

La recherche d'un mode de garde pour les enfants est un véritable parcours du combattant à Gentilly, existe-il des solutions pour augmenter le nombre de places ?

-Il faudra renforcer en les diversifiant les modes d'accueil de la petite enfance : assistantes maternelles en plus grand nombre, crèches municipales, parentales, associatives, d'entreprise (qui peuvent disposer de subventions importantes), aucune piste ne doit être négligée. La diversification est d'autant plus nécessaire que les structures existantes sont confrontées à une pénurie de personnel qualifié. Le RAM (Relais assistantes maternelles) ouvert récemment à Gentilly est un outil intéressant pour améliorer les conditions de travail des assistantes maternelles, il peut contribuer à valoriser ce métier. Pour pallier le manque d'équipement pourquoi ne pas faciliter la mise à disposition d'appartements familiaux dans le parc social à de nouvelles assistantes maternelles ? 

-l’attribution des places en crèche se fera dans la plus grande transparence.

Quel est votre projet éducatif pour Gentilly ?

-La réussite éducative doit être une priorité municipale. Reconnaissons à l’équipe actuelle beaucoup d’initiatives positives : l’aide de la municipalité pour la mise en place des activités artistiques, culturelles, musicales, sportives (en partenariat avec les clubs locaux) ou touristiques proposées aux élèves des écoles maternelles et élémentaires, le réseau des établissements en Zone d’éducation prioritaire  sous l’impulsion conjointe d’une enseignante coordinatrice, de la direction du collège Rosa Parks, de l’Inspection départementale et de la municipalité…. 

Mais des améliorations sont possibles : 

-Assurer une prise en charge éducative sur l'ensemble de la journée en améliorant et en complétant les possibilités offertes après l’école : études, soutien scolaire, centres de loisirs, ateliers artistiques et sportifs... Le quotient familial devra être pris en compte dans le coût des études.

-Travailler sur un nouveau projet, plus dynamique, pour le Centre de loisirs élémentaire.

-En maternelle, prévoir la présence d’ATSEM (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) non seulement dans les classes pour « petits » mais également dans les classes des « moyens, grands ». Les enseignants ne peuvent pas, dans de bonnes conditions, s’occuper entièrement seuls et sans aide d’une classe de 25 à 30 enfants de 4 ans, en gérant en outre souvent un double niveau.

-Corriger les conséquences du projet d'ORU qui aboutit à la suppression d'une école dans le quartier du Chaperon Vert, alors que le quartier est appelé à être réhabilité et à se densifier, notamment grâce à la construction, sur le terrain Lénine contigu, de nouvelles habitations. L’objectif de mixité sociale invoqué par la mairie pour justifier le transfert de tous les enfants Gentilléens de l’ancienne école Joliot-Curie vers l’école Lamartine n'est plus recevable s'il conduit à faire de cette école un complexe scolaire démesuré, comme une étude de faisabilité (malheureusement faite après que le projet ait été bouclé...) le prévoit. De manière générale, les écoles élémentaires de Gentilly ont actuellement, et depuis de nombreuses années, des effectifs assez modestes : entre 170 et 220 élèves. Cette situation correspond à un besoin éducatif essentiel dans une ville où la quasi-totalité des établissements est en Zone d’Éducation Prioritaire. Elle doit absolument être préservée.

-Faire du collège Rosa Parks un collège qui répond aux attentes de tous les parents. Depuis des années, le collège souffre d’une pratique d’évitement d’une partie de la population de Gentilly. Si la nouvelle construction du collège en centre ville peut permettre une amélioration à ce sujet, il faut également mener une politique volontariste pour que cet établissement atteigne le meilleur niveau possible de réussite éducative. Pour cela il faut aider à l'obtention des moyens adéquats et pérennes particulièrement en termes d'encadrement, soutenir l’équipe éducative dans son action face aux comportements qui perturbent la vie scolaire et nuisent à la qualité des apprentissages, développer une approche de la citoyenneté et de la démocratie par le biais du conseil municipal des enfants (puis d'un conseil municipal des jeunes), développer les activités périscolaires et aider à l'instauration d'un accompagnement efficace pour les jeunes en difficulté scolaire en développant un partenariat avec les différents services présents sur la ville (CCAS, CMS, services de la mairie, ...).

-Améliorer le quotidien des enfants : citée il y a trois ans par la revue "Que Choisir" comme une des villes dans lesquelles les repas servis aux enfants sont les plus mauvais au point de vue nutritionnel et goût, la municipalité s’est contentée de contre-enquêtes internes sans rien modifier à l’existant. Et pourtant, des générations d’enfants se plaignent de manger des repas froids, sans goût et gras. Il faut revoir tout le système et introduire progressivement des produits issus de l'agriculture biologique comme dans bien d’autres villes. Il faut également s’occuper du problème important pour nos enfants de l’état des toilettes, qui, malgré les réclamations des parents, sont le plus souvent dans un état que ne tolérerait aucun adulte.

-Développer le partenariat entre les écoles et les associations ou bénévoles qui souhaitent apporter leur aide aux enfants. Des clubs de quartier existent actuellement, après la classe, pour les élèves des écoles élémentaires Victor Hugo, Courbet et Henri Barbusse. Leur transformation en ateliers artistiques, sportifs, informatiques… dans chacune des écoles élémentaires, pourrait être étudiée et mise en place rapidement. A partir de septembre 2008, suite la décision nationale de suppression du samedi matin, les nouveaux horaires de travail des enseignants les amèneront à rester dans l’école deux heures par semaine après les cours. Beaucoup devraient pouvoir participer, avec des associations, des personnes spécialisées aux activités périscolaires. Une partie du temps récupéré servira aussi au soutien scolaire.

-Accroître l’utilisation des moyens informatiques dans les écoles. Notamment en augmentant sensiblement le nombre d’ordinateurs dans chacune des classes élémentaires des établissements. Cela faciliterait beaucoup leur usage quotidien par de petits groupes d’élèves. Il faudra veiller à ce que chaque école, maternelle ou primaire, ait l’usage d’un vidéo projecteur et d’un ordinateur associé. Les Tableaux Blancs Interactifs sont des outils pédagogiques étonnants, novateurs, et efficaces, en particulier auprès d’élèves qui ont besoin d’une stimulation scolaire plus importante, comme ceux des ZEP. Assez coûteux, ils existent néanmoins dans un très grand nombre d’établissements scolaires anglais. En France, des écoles élémentaires s’équipent peu à peu, comme à Limoges, Paris 20ème, Élancourt, Nogent sur Marne… (un équipement de ce type est utilisé au collège Rosa Parks). Avec l’aide de la Région, du Département, de l’Éducation Nationale, ces appareils seront progressivement installés dans certaines classes de notre commune, à la demande d’enseignants motivés et volontaires.

-Les activités après la classe, c'est aussi le Conservatoire. Pour améliorer son fonctionnement nous proposons que soit prévue une salle pour que les enfants et les parents puissent patienter entre deux activités ou pendant une activité. On y trouverait chaises et tables pour lire, travailler, se reposer. Il est également possible d'adapter les horaires de la navette gratuite pour que des enfants puissent l’emprunter pour se rendre au conservatoire, le soir après l’école.

-Enfin, la liste du Parti socialiste, des Verts et de citoyens Gentilléens s’engage à soutenir les actions menées par la communauté éducative de Gentilly pour que nos enfants soient respectés dans leurs apprentissages et leur devenir : refus de la « base élèves » qui a vocation à recenser le parcours scolaire des enfants et des éléments tels que leur nationalité ; soutien dans les combats aux enseignants et aux parents d’élèves dans leurs revendications auprès de l’Éducation Nationale.